BIOGRAPHIE

Florence Lepdor

Durant mon parcours, la photographie n’a jamais cessé de m’accompagner. Mon rapport à l’image et à l’artistique a par contre évolué, au gré de mes rencontres et de mes expériences. Avec un peu moins de dix ans de théâtre à mon actif et un master en psychologie, j’ai toujours cherché à mettre en lien mes convictions/mes valeurs avec mes créations. Au fil des œuvres, j’ai ressenti l’importance de devenir moi-même modèle, dans le but de mieux appréhender les émotions et le vécu que cela pouvait faire ressentir. Ces expériences m’ont permis de me mettre dans la peau des personnes qui me font confiance d’ordinaire et de mieux les accompagner par la suite.

Année après année, de plus en plus de femmes ont fait appel à moi et, les concernant, un but m’a paru essentiel : les réconcilier avec leur image et leur rapport au corps, tant mis à mal par les médias. J’avais à cœur de promouvoir des beautés diversifiées en insistant sur le naturel et la spontanéité des personnes qui me faisaient confiance et s’essayaient au jeu d’un shooting. Les retours les plus fréquents que je reçois lorsque je rends mes clichés portent sur le fait que mes modèles s’y reconnaissent, tout en se sentant sublimés. Là est pour moi l’objectif ultime.

Psychologue de formation et photographe amateur à mes heures perdues, je suis de nature sensible et empathique. Je fais mon maximum pour que les personnes qui me contactent se sentent à l’aise et mises en valeur durant le laps de temps que nous passons ensemble. Nos discutons des envies du modèle, de ce qu’il souhaite voir transparaître de son shooting, de sa démarche en tant que telle, avant de se lancer dans cette aventure.

En parallèle aux prises de vue individuelles, j’aime immortaliser les moments et les paysages qui captent mon attention durant mon quotidien ou mes voyages. Mon exposition « Vues d’ici et d’ailleurs » avait d’ailleurs pour but d’illustrer un extrait de cette dimension de mon travail.

Celui-ci évoluant au gré de mon existence, j’ai d’abord décidé d’utiliser un pseudonyme pour signer mes clichés : « Unita ». Les amateurs du groupe français Indochine y retrouveront peut-être un clin d’œil. Cet alias a accompagné mes diverses créations sur le net pendant des années, avant que je me décide à apposer ma propre signature.

"Je voulais attraper la vie avec des mots comme j'attrape des images avec mon appareil photo. Fixer l'immatériel, les attitudes, les contradictions, ces choses infimes qui passent comme une ombre dans un regard.

Je voulais partager avec ceux qui cherchent leur chemin, ceux qui hésitent, qui veulent comprendre, qui se heurtent aux autres; je veux partager avec l'envie de rendre ce que l'on m'a donné." Christine Orban